Philippe Fils-Aimé, un Montréalais bien connu dans la communauté haïtienne,  l’a échappé bel alors que 5 malfrats sont entrés par effraction dans sa résidence  de Port-au-Prince pour « amener sa femme avec eux »

« Ils avaient en main  sa photo qu’ils ont pris sur Facebook et ils lui ont demandé : c’est vous la femme du M. à peau claire? », raconte la victime jointe au téléphone depuis la capitale d’Haïti.

« Elle leur a dit qu’elle était la domestique de la maison, alors ils ont tenté de prendre ma fille.», ajoute le Montréalais qui a défendu du bec et des ongles sa famille.

M. Fils-Aimé, qui dispose d’une arme à la maison s’en est servi pour effrayer les intrus tout en évitant de blesser ou d’atteindre sa fille,  s’est retrouvé sous les feux nourris des bandits.

Résultats des courses, il a reçu pas moins de 5 balles  mais aucune n’a touché des organes vitaux par chance.

Par ailleurs, le Canadien d’origine haïtienne remet en question le rôle d’Ottawa en Haïti notamment en matière de sécurité à travers la Police nationale d’Haïti (PNH). Plus de 12 millions de dollars canadiens ont été investi par le Canada à la professionnalisation de la police haïtienneé

« Il faudrait repenser l’appui du Canada à ce pays », plaide M. Fils-Aimé qui a reçu un appel téléphonique de l’Ambassade canadienne à Port-au-Prince.

« Ils ont été très corrects avec moi et m’ont demandé si je voulais quitter toute de suite.», confie la victime. « Je leur ai dit que je n’allais pas me faufiler comme un rat parce que il y a des rats qui me courent après. »- P. Fils-Aimé.

Il dit attendre de prime abord que la police fasse son travail .