Municipales: les questions de la communauté haïtienne

La directrice du Groupe 3737 avec trois candidats à la mairie de Montréal
À l’initiative du Groupe 3737, trois candidats à la mairie de Montréal ont pris part à une causerie avec la communauté haïtienne, notamment les gens d’affaires, dans leurs locaux à Saint-Michel.
La cheffe d’Ensemble Montréal, Soraya Martinez Ferrada, le chef de Projet Montréal (qui s’est fait représenter par Émilie Thuillier, la mairesse d’Ahuntsic) et le chef de Futur Montréal, Jean-François Kacou se sont prêtés à l’exercice de question à tour de rôle, samedi dernier.
À la suite d’un exposé, la première question est venue du président du Sommet afro, Édouard Staco, qui voulait savoir si Mme Ferrada, une fois élue, s’engageait à collecter les données sur les Noirs au sein de l’administration municipale. L’actuel régime de Valérie Plante a toujours invoqué un problème informatique qui l’empêchait de le faire.
«Je m’engage à le faire » a dit la cheffe de Ensemble Montréal en réponse à la question. Projet Montréal l’avait pris depuis janvier lors du Sommet afro, tenu à l’Université de Montréal (UdeM). L’engagement est encastré dans la plateforme électorale du parti aussi.
Le fondateur du Groupe 3737, Frantz Saintellemy, a renchéri avec deux questions sur la faible présence de la communauté haïtienne dans les sphères économiques malgré son nombre imposant.
Quant à Mme Thuillier, elle a longtemps repris la plateforme de Projet Montréal et la vision de Luc Rabouin « proche des gens et du petit monde ».
Les questions portaient sur les difficultés que rencontrent les entrepreneurs noirs lors des appels d’offres de la Ville pour des travaux. La disparité entre l’ouest et l’est de la ville ne serait-ce qu’en matière de service Internet a été .évoquée également lors de la causerie.
La causerie a été très animée par la directrice du Groupe 3737 Maudelaine Myrthil



