Dominique Anglade, la nouvelle cheffe du Parti libéral du Québec (PLQ), refuse de considérer que sa couleur de peau soit le «véritable enjeu» aujourd’hui en vue d’accéder à la tête de la province. Née au Québec de parents haïtiens, Mme Anglade vient de prendre la direction du PLQ à la suite du désistement de son concurrent immédiat, Alexandre Cusson, l’ancien maire de Drummondville. «Regardez dans le reste du monde où c’est déjà arrivé que des leaders noirs sont arrivés à la tête de grandes nations.», fait remarquer celle qui se dit « très fière d’être Québécoise d’origine haïtienne.», pour montrer que

Sur la base d’une vingtaine de considérations, Marvin Rotrand, le doyen des élus municipaux de la Ville de Montréal présente une motion au Conseil pour demander «la collecte de données relatives à la race lors des interpellations de piétons et d’automobilistes" par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)  La requête, qui doit être débattue ce lundi ou demain mardi, trouve l’appui de la conseillère indépendante Renée-Chantal Belinga, la mairesse de Saint-Michel Juliana Fumagali (une transfuge de Projet Montréal) et de 27 groupes dont Mtl en action ou encore le Centre de recherche action sur les relations

Le Conseil exécutif du Parti libéral du Québec (PLQ) est fier d’annoncer que Dominique Anglade, députée de Saint-Henri–Sainte-Anne, est officiellement cheffe du PLQ, et ce, conformément aux règles rédigées par le Comité électoral à la course à la chefferie ainsi qu’à la Loi électorale. Ainsi, Dominique Anglade devient la première femme de l’histoire à diriger le PLQ. Elle succède dès maintenant à M. Pierre Arcand, député de Mont-Royal–Outremont, qui assurait l’intérim depuis octobre 2018. À la suite de la décision de M. Alexandre Cusson de se retirer de la course à la chefferie, la cheffe du PLQ et le Conseil

Le processus de rapatriement des Canadiens à l’étranger se révèle « une tâche plus complexe » que ce que le gouvernement minoritaire libéral avait pensé dans un contexte de CoVID-19, note le député de Bourassa Emmanuel Dubourg. Les discussions du chancelier canadien François-Philippe Champagne, en isolement volontaire actuellement, sont plutôt houleuses avec certains pays même du G-7. « C’est une tâche plus complexe, parce qu’il y a des pays qui ont fermé leurs aéroports et d’autres qui empêchent carrément aux gens de sortir », déplore le parlementaire, membre du gouvernement. Parmi les pays qui adoptent une ligne dure dans le cadre de la pandémie,

Le Canada songe à rapatrier ses ressortissants coincés dans certains pays dont les frontières  et le transport aérien (comme Haïti) sont fermés en raison du COVID-19. C’est ce que confirme à In Texto, le député de Bourassa, Emmanuel Dubourg, d’origine haïtienne, lors d’une entrevue sur la situation de la pandémie. « C’est une question qui est en discussion  actuellement, dit-il, on évalue tout cela. J’étais en pourparlers avec le ministre Philippe-François Champagne (Affaires mondiales Canada) à ce sujet » Ottawa restreint depuis lundi le transport aérien avec certains pays sauf le Mexique, les USA et les Caraïbes et ferme la plupart de

«Je suis, pour le moment, la seule.», admet Marjorie Michel, cheffe de cabinet du président du Conseil du Trésor, Jean-Yves Duclos, comme pour dire qu’il y en aura d’autres dans pas longtemps. D’origine haïtienne, cette fille d’un ancien premier ministre haïtien Smark Michel, vient de piloter les opérations électorales dans 78 comtés au Québec pour le compte du Parti libéral du Canada (PLC) avant d’accéder à ce poste. Avant les élections d’octobre dernier, elle était cheffe de cabinet au ministère fédéral de la Famille. « On m’avait proposé deux autres postes de cheffe de cabinet, mais j’ai choisi de suivre M.Duclos 

Au  moins deux députés d’origine haïtienne ont dénoncé « la violence raciste » dont est l’objet sur les réseaux sociaux Anastasia Marcelin, une militante politique et des causes sociales, en raison de ces critiques contre la politique d’immigration du gouvernement caquiste, au pouvoir au Québec. Frantz Benjamin, député provincial de Viau sous la bannière du Parti libéral du Québec (PLQ) a virulemment dénoncé les attaques dont Mme Marcelin est la cible actuellement. « Ces propos sont répugnants et ne reflètent pas, j’en suis certain, le Québec que je connais. Toutefois, il nous faut malheureusement reconnaître que nous sommes témoins d’une montée de l’extrême

Photo: Lapresse.ca En plus de ne pas voter suffisamment, les Haïtiens au Canada n’ont pas tendance non plus à bien voter selon Marjorie Pierre, porte-parole d’Élections Canada pour la communauté haïtienne au Québec. Plusieurs raisons, comme la culture politique, les croyances religieuses, pourraient expliquer cette « carence » selon Mme Pierre. « Les gens vont voter, mais pas suffisamment, observe-t-elle, surtout les gens d’église. Ils disent qu’ils ne veulent pas se mêler de la politique, mais tout est politique.» Outre cette réticence, une bonne partie de ceux qui votent le font plutôt mal selon Élections Canada. Une fois aux urnes, les votants font

Née au Canada, de père québécois blanc et d’une mère haïtienne, Marie Dimanche mène une lutte acharnée depuis févier dernier en faveur de l’émancipation du peuple d’Haïti depuis qu’elle a visité ce pays pour la première fois entre décembre 2018 et janvier 2019. De retour au Canada, elle créée Solidarité-Québec-Haïti, un groupe de pression  qui appelle Ottawa à se «détacher»  du Core group (Canada, Bresil, USA, France) en raison de leur «politique impérialiste» à Port-au-Prince. « Les candidats sont un peu vulnérables et s’ils veulent qu’on les aime, on profite de l’occasion pour leur mettre la pression.», argue la militante lorsqu’on

Dépossédé de son parapluie libéral le 30 août dernier, de façon injuste, dit-il, Hassan Guillet, un Libanais de 67 ans, se présente comme indépendant dans Saint-Léonard Saint-Michel tout en gardant « ses valeurs libérales » à l’occasion des élections fédérales, le 21 octobre prochain. Plusieurs médias sont revenus sur certaines déclarations passées de cet ancien imam, ce qui a poussé le Parti libéral du Canada (PLC) à lui montrer la sortie. Mais M. Guillet, qui soutient que le « PLC savait ou aurait du savoir », n’entend pas se laisser faire et dit vouloir sauver ce comté habituellement libéral. « Si on laisse les choses

Après avoir été cheffe de cabinet du ministre  fédéral de la Famille et du Développement, Marjorie Michel dirige toutes les opérations électorales dans 78 comtés du Québec pour le compte du Parti libéral du Canada (PLC). C’est la première fois qu’une Noire joue ce rôle pour un parti et dans une des provinces incontournables, comme l’Ontario, dans l’accession d’une formation politique au pouvoir à Ottawa. Mais, Mme Michel préfère ne pas mêler la couleur dans son rôle. « J’aurais pu être verte, rouge ou je ne sais quelle ethnie, ce n’est pas cela le plus important », lâche-t-elle aux éclats. Pour elle,