Annie Drapeau, la responsable des ressources humaines chez Volaille Gianone, affirme ne pas connaître SOS Global recrutement qui dit faire affaire avec  cette entreprise de transformation des aliments, principalement le poulet et qui se retrouve à Saint-Cutbert, au Québec, où les éventuels élus de ce programme devraient aller travailler.

Lors de ses séances d’informations à l’intention des candidats à l’immigration, SOS Global avance régulièrement le nom de cette entreprise comme partenaire d’embauche des Haïtiens dans le cadre d’un programme de travailleurs temporaires dans l’industrie de l’agroalimentation.

« Malheureusement, je ne suis pas au courant de ce dossier-là. Je n’ai aucune idée si cela a un lien avec nous ou quoi que ce soit.», répond Mme Drapeau lorsqu’interrogée par In Texto sur le rapport de Volaille Gianone avec SOS Global.

Récemment, In Texto a publié un article sur ce dossier où un Québécois, Pierre Mongeau,  et sa femme d’origine haïtienne  disent avoir failli perdre 10 000 dollars dans cette affaire.

Ce chauffeur de camion a déjà donné 500 dollars, en février dernier, pour l’inscription de ces personnes qui devaient venir au Canada dans le cadre d’un «Programme de travailleurs étrangers temporaires » afin de travailler dans l’agroalimentation selon SOS.

« Pour l’instant, c’est une perte, dit le Québécois, mais je souhaite récupérer mon argent. Pourquoi donner de l’argent à des bandits? »

M. Mongeau était sans nouvelle précise des démarches que SOS Global devait effectuer pour l’immigration de ces trois personnes au Canada depuis février.

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