Une plateforme pour la Santé mentale des Noirs

Que ce soit en français, en anglais, en lingala, en kinyarwanda ou encore en créole haïtien et plusieurs autres langues parlées dans la communauté noire, c’est désormais possible de communiquer avec un Psy plus facilement lorsque cela ne va pas dans la tête.
La plateforme Santé mentale des Noirs réunit au même endroit plus d’une trentaine de professionnels de la santé mentale afin de vous aider à adresser vos soucis de santé psychologique.
Les utilisateurs peuvent explorer les ressources via le site web, choisir un professionnel selon leurs besoins, leur langue, puis débuter un accompagnement flexible. L’interface vise aussi à démystifier la thérapie et à encourager une démarche proactive en santé mentale.
On y retrouve des Psychologues, des thérapeutes qualifiés qui comprennent les réalités culturelles, les parcours et les défis vécus par cette communauté. Cette ressource est rendue possible grâce à l’aide de l’Agence de la santé du Canada, qui soutient les initiatives favorisant l’accès à des services de santé mentale adaptés et inclusifs.
La santé mentale dans la communauté noire est trop souvent négligée ou mal desservie en raison de barrières culturelles, linguistiques ou institutionnelles. La plateforme offre un espace où vous pouvez trouver des professionnelles de confiance où le lien social et la croissance personnelle sont au cœur de chaque démarche.
Dans une entrevue réalisée en septembre 2019, la psychiatre Karole Gauvon fait remarquer que certains traumatismes sont étroitement liés à l’immigration.
Elle va jusqu’à ligaturer la santé mentale à une société donnée ou une culture en particulier. Lors d’une intervention à l’occasion d’un forum tenu le 10 septembre 2019, elle a invité les participants à lire « Crazy like us » (Aussi fou que nous), un livre qui démontre comment la maladie mentale évolue en raison de l’influence occidentale ou du modèle sociétal.

Karole Gauvon parle de Crazy like us
« On sait que quand on a un patient qui a immigré récemment, ils ont plus de vulnérabilité, ils sont plus à risque de ne pas aller bien »-Karole Gauvon
« Être une minorité, et dans une société où on est vue comme étant différent, c’est le cas des LGBT+, ça augmente les chances de développer une dépression, une schizophrénie etc… »
Pour plus d’information
Site web : https://santementale.lakay.quebec
Contact presse : info@lakay.quebec



